Le capital immatériel : un élément clé de la sortie de crise
Pour mesurer la valeur d’une entreprise, il y a les actifs tangibles de l’entreprise, les éléments strictement financiers qui figurent au bilan, puis les autres qui, souvent, n’y figurent pas et dont la valeur, pourtant, est loin d’être négligeable.
C’est ce capital immatériel, ressource généralement invisible, mais pourtant omniprésente qui est une source essentielle de création de valeur. Il est constitué du capital humain (compétences et connaissances accumulées, mais aussi la réputation de l’entreprise, ses marques, la fiabilité de ses systèmes d’information, sa capacité d’innovation et donc de renouvellement, le niveau d’investissement engagé pour la recherche et le développement ou encore le respect des engagements sociétaux et environnementaux et la confiance).
Autant d’éléments clés qui participent à la création de valeur de l’entreprise, sur le long terme ainsi qu’au développement des pays et des territoires.
Détecter le potentiel de développement et les capacités d’apprentissage entre territoires, mettre en avant les leviers pertinents de réussite et les formaliser par la création d’indices d’innovation territoriale et de capital immatériel ; voilà les objectifs du partenariat noué entre la Fédération Nationale des Banques Populaires (FNBP) et la Chaire européenne de l’immatériel, de l’Université Paris-Saclay.
Les travaux menés par le professeur Ahmed Bounfour de la Chaire européenne de l’immatériel permettent de mieux comprendre et d’analyser le système global d’innovation au sein des territoires (régions, départements) en France et en Europe. Ils seront prolongés par la mise en open data de données dans les semaines à venir.
Une conférence de presse a été organisée le 26 mai 2021 pour présenter l’essentiel des travaux menés, lisez ici le dossier de presse et consultez ci-dessous le replay de conférence.